LES FESTIVALIERS DE TOURTITE AU RENDEZ-VOUS AVEC LES STARS DE LA CHANSON AMAZIGH AU COMPLEXE SPORTIF LA PAIX D'IFRANE

Publié le par ABOU ZOUHEIR


 
     Tout est bien qui fini bien et la  troisième édition du Festival international Tourtite de la ville d'Ifrane inauguré mercredi 5 aout dernier  prendra belle et bien fin aujourd'hui 10 aout 2009 à 20h30 avec l'organisation  de la 6 ème soirée artistique pogrammée lors de cet évènement qui vient de graver son nom en lettre d'or  parmis les plus grands festivals d'été du Royame.     
    Cette soirée de cloture consacrée à la chanson amazirh sera animée par les grands artistes connus sur la scène artistique marocaine et de renommée nationale à savoir: Mohamed Rwicha, Mustapha Oumguil, Fatima Tihihite et Rabeh Mariwari
     Né en 1950 à Khénifra, Mohamed Rwicha se lance dès l’âge de 14 ans, dans la chanson berbère et très vite, il produit son premier disque avec l’aide de la RTM. Chanteur à la voix chaleureuse, il est aussi un excellent spécialiste de l’Ouatar. Artiste ayant acquis une renommée nationale en tant qu’interprète des chants amazigh et arabe, il a réalisé plusieurs albums unanimement salués par le public marocain. Il a chanté à Volubilis le riche répertoire de chants sacrés et traditionnels du Moyen Atlas.
     « Chanteur Amazigh dont la renommée a dépassé la petite ville de Khenifra, où il a développé une passion pour la musique dès sa plus tendre enfance, Mohamed Rwicha est un orateur qui ne tarit pas d’histoires, racontant ses expériences et ses apprentissages. Son parcours, intimement lié aux joies et aux souffrances de ses semblables, est une véritable leçon de vie.
     D’un simple amateur, Rwicha est devenu l’un des rares ambassadeurs de la chanson Amazigh dans le monde. Sa musique conquit Marocains, Maghrébins et même Européens. Ses chansons, qui abordent des sujets divers comme l’amour, la paix, la nature, la femme, la famille..., sont un hymne à la vie.
     Avec Maghni, l’autre ténor du Moyen-Atlas, il a pu mettre en valeur le luth berbère "luthar". Ses œuvres s’inscrivent et commencent généralement par une improvisation ou Taqsim, suivie par un chant en solo appelé "Tamawayt", chanté par une femme - telle la toute gracieuse Cherifa à la belle voix envoûtante -. Des mélodies enivrantes qui ont fait le tour du monde, à travers les festivals mais aussi certaines œuvres de créateurs occidentaux. Ils accompagnent, par exemple, plusieurs scènes de "8 mm", long métrage de Joel Schumacher. Après les mélopées féminines, l’interprète prend, par la suite, la relève pour chanter une poésie berbère riche en métaphores et en images évocatrices.
    De son vrai nom, Rabeh Chouarki, Rabeh Mariwari qui est né en 1982 a débuté son parcours artistique en 2000 avec la sortie de sa première chanson Hadou ahadou. Il a participé à plusieurs festivals, entre autres : le festival de Saïdia et le festival de Nador en 2004 ; et le festival d’Ifrane en 2006.
     Rabeh a participé à plusieurs shows télévisés sur Al Oula ainsi qu’à la soirée dédiée aux grandes stars amazighs « itran tamazight » à la radio de Aïn Chock à Casablanca.
     Depuis son enfance, il est un grand passionné de la musique amazigh populaire originaire du Rif comme celle de Slm Riffi et Mokhtar Al berkani pour le répertoire « rkada ». Il a réalisé plusieurs albums et clips mis en vente sur le marché marocain.
     Pour sa part et selon les connaisseurs, la grande artiste Fatima Tihihite, chanteuse amazighe, perpétue aujourd’hui la tradition des Rayssates. Elle est l’une des héritières d’un savoir-faire musical et rhétorique, d’une diversité stylistique et d’une conception élevée de l’expression artistique.
     Accompagnée d’instruments traditionnels, Rayssa Fatima Tihihite interprète le répertoire des illustres Rayssates qui l’ont précédée ainsi que des créations personnelles, démontrant la vivacité et l’actualité d’un art tout à la fois populaire et savant.
     Cette jeune artiste, dont le parcours a commencé en 1988 sous la houlette de feu El-Hadj Mohammed Demssiri, a formé sa propre troupe en 1994 et, contrairement à Demssiria, Fatima Tihihite, la dernière Raïssa formée par Demssiri et Mohamed Damou a choisi le chemin de la modernité. Elle s’est aujourd’hui taillée une place de choix dans le domaine artistique local et international et enregistré une quinzaine d’albums avec de célèbres chanteurs amazighs.
                                                MOHAMMED DRIHEM
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